Aidez les oiseaux de rivage à « faire le plein »
Des millions d’oiseaux de rivage migrent entre les aires de nidification de l’Arctique canadien et les lointains refuges d’hiver de l’Amérique du Sud. Leur survie dépend de plusieurs arrêts essentiels et de points de « ravitaillement » qui se trouvent en cours de route, principalement dans les terres humides et les prairies des côtes et de l’intérieur des terres. Chaque endroit constitue un maillon important de la chaîne. Tous ces points d’arrêt doivent être protégés puisque la destruction d’un seul d’entre eux pourrait être désastreuse pour ces oiseaux.
Chaque espèce migratrice emprunte un chemin différent entre son habitat de nidification et son habitat d’hiver. Certaines espèces migratrices volent seules, tandis que d’autres (comme la plupart des gros oiseaux aquatiques) volent en groupes. Saviez-vous que plus d’oiseaux de rivage allant vers le Sud s’arrêtent à Mary’s Point, dans la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick, que nulle part ailleurs en Amérique du Nord ? Après avoir « fait le plein », les oiseaux sont prêts à affronter la prochaine étape de leur voyage exténuant : un vol sans escale au dessus de l’océan, vers l’Amérique du Sud.
Si les oiseaux de rivage vous intéressent, voici quelques suggestions :
- Vérifiez si une voie migratoire passe au-dessus de votre communauté. Quelles espèces empruntent cette route ?
- Tracez sur une carte la route qui joint les habitats d’été et d’hiver.
- Vérifiez à quel moment de l’année migre telle ou telle espèce. Combien de kilomètres doivent parcourir les oiseaux ? Volent-ils seuls ou en groupes ?
- Cherchez à savoir si une espèce migratrice fait escale dans votre région. Si oui, y a-t-il un genre de nourriture que vous pourriez planter ou qui les aiderait dans leur long périple?
- Saviez-vous que la plupart des oiseaux migrent la nuit ? À l’aide d’un télescope grossissant de 20 à 40 fois ou de jumelles, essayez de voir les silhouettes d’oiseaux qui se dessinent devant la pleine lune.