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Grand Corbeau montrant son large bec et sa collerette |
Le Grand Corbeau (Corvus corax) est l’un des passériformes les plus lourds, et le plus imposant des oiseaux chanteurs. On le reconnaît facilement à sa taille – longueur de 54 à 67 cm, envergure d’ailes de 115 à 150 cm, poids de 0,69 à 2 kg – et à son plumage noir lustré pourpre ou violet. Son cou est recouvert d’une collerette de plumes et son bec est large et robuste. En plein vol, on aperçoit sa queue cunéiforme (en forme de coin, ou de V) garnie de longues plumes au centre. Tandis que les femelles sont un peu plus petites, les deux sexes se ressemblent énormément. La taille d’un corbeau adulte peut aussi varier selon son habitat, les sous-espèces des régions plus froides étant souvent plus grosses.
Le corbeau, dont l’espérance de vie est l’une des plus longues parmi les passériformes, peut vivre jusqu’à 21 ans à l’état sauvage.
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Corneille d'Amérique |
On confond souvent le Grand Corbeau avec la corneille d’Amérique dans le sud du Canada et les États-Unis. Les deux oiseaux de couleur semblable sont du même genre : ordre des passériformes, famille des corvidés (geais, pies, cassenoix, etc. ) et genre corvus. Mais la corneille d’Amérique est plus petite – son envergure est d’environ 75 cm – et sa queue en forme d’éventail au vol n’a pas de plumes plus longues au centre. Son bec est aussi plus étroit que celui du corbeau et elle n’a pas de plumes de cou. Le cri des deux oiseaux est également différent – le corbeau pousse un profond croassement, alors que la corneille émet un cri plus aigu. Et, finalement, le corbeau a tendance à vivre seul ou en paire, tandis que les corneilles se retrouvent souvent en grands groupes.
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Grand Corbeau et Corneille d'Amérique |
Le grizzli (Ursus arctos) est, après l’ours blanc, le plus gros carnivore terrestre d’Amérique du Nord et, comme lui, présente aux épaules une bosse formée par les muscles de ses pattes antérieures massives.
II a pour traits distinctifs une face quelque peu bombée et de très longues griffes aux pattes avant (voir le croquis). Son pelage va du blanc-crème ou du jaune-ivoire au noir. Les grizzlis ont généralement une fourrure de couleur claire ou grisâtre sur la tête et les épaules, le corps sombre et les membres de couleur encore plus foncée. La forme de leur corps et leur longue fourrure les font paraître plus massifs qu’ils ne le sont en réalité. Bien que certains individus puissent peser jusqu’à 500 kg, un mâle moyen pèse entre 250 et 350 kg tandis que la femelle pèse la moitié moins.
La famille des ours comprend sept espèces que l’on trouve dans la moitié nord des hémisphères Ouest et Est, ainsi qu’en Amérique du Sud. L’ours brun (Ursus arctos) est l’une des trois espèces d’ours d’Amérique du Nord. Les deux autres sont l’ours blanc (Ursus maritimus) et l’ours noir (Ursus americanus). Le grizzli a d’abord été considéré comme une espèce propre à l’Amérique du Nord et différente de l’ours brun d’Europe tout en lui étant très semblable. Même s’il possède des caractéristiques particulières, il a été reclassé en 1953 dans la même espèce que l’ours brun d’Europe et d’Asie.
II existe officiellement deux sous-espèces d’ours brun circumpolaire (Ursus arctos) en Amérique du Nord. Dans les îles Kodiak, au large de l’Alaska, on trouve le Kodiak de l’Alaska (Ursus arctos middendorffi). Les ours de l’autre sous-espèce (Ursus arctos horribilis), malgré qu’ils soient de tailles différentes en raison des facteurs géographiques qui entraînent des variations quantitatives et qualitatives dans leur alimentation, sont des grizzlis.
Signes et sons
Traces de grizzly
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Hirondelle rustique (photo par J.J. Cadiz) |
L’Hirondelle rustique (Hirundo rustica) est un passereau de taille moyenne (environ la taille d’un Moineau domestique). Sa longueur est de 15 à 18 centimètres, son envergure est de 29 à 32 centimètres et son poids est de 15 à 20 grammes. Ce n’est pas par sa taille, mais bien par son aspect que l’Hirondelle rustique se distingue! Les plumes de son dos et de sa queue présentent une couleur caractéristique bleu acier assortie de reflets irisés, son ventre est brun pâle ou rouille, sa gorge et son front sont marron. Sa longue queue fourchue et ses ailes pointues rendent également l’identification facile. Ce sont ces ailes, cette queue et la forme aérodynamique du corps qui permettent le vol rapide et acrobatique qui caractérise l’espèce. Les mâles et les femelles se ressemblent, mais les femelles ont habituellement des couleurs moins vives et une queue moins longue. Lorsque les Hirondelles rustiques sont perchées, elles ont un aspect presque conique en raison de leur tête courte de forme aplatie, de leur cou très court et de leur corps long.
Les Hirondelles rustiques vivent environ quatre ans en moyenne. On a cependant observé une Hirondelle rustique qui avait plus de huit ans en Amérique du Nord et une autre, en Europe, qui avait plus de seize ans.
Signes et sons
Comme tous les Hirundinidés (la famille des hirondelles), l’Hirondelle rustique est diurne – elle est active pendant la journée, de l’aube au crépuscule. Elle est agile en vol et peut faire de véritables acrobaties. Elle peut passer au ras de la terre ou de l’eau puis s’élever à plus de 30 mètres. L’espèce détient peut-être le record de vitesse des Hirundinidés, car on a enregistré des vitesses de près de 75 kilomètres-heure. Lorsqu’elle ne vole pas, l’Hirondelle rustique peut être observée sur des clôtures, des câbles, des antennes de télévision ou des branches mortes.
Les mâles comme les femelles chantent tant individuellement qu’en groupe. Leur répertoire comprend un ensemble très varié de gazouillements, de gazouillis et de pépiements. Lorsqu’ils se sentent menacés, ils émettent un cri fort, auquel d’autres hirondelles répondront en s’envolant du nid pour défendre le territoire.
Le castor (Castor canadensis) est le plus gros rongeur de l’Amérique du Nord et du monde, exception faite du capybara de l’Amérique du Sud. En moyenne, un castor adulte pèse de 16 à 32 kg, et un castor de grande taille peut mesurer, en comptant sa queue de 30 cm, 1,3 m. Certains peuvent même peser plus de 45 kg! Ses ancêtres étaient encore plus gros. Durant le Pléistocène, la grande époque glaciaire des mastodontes et des mammouths, des castors géants habitaient l’Eurasie et l’Amérique du Nord. De la tête à la queue, ils mesuraient un peu moins de 3 m et pesaient probablement 360 kg.
Trapu et rondelet, le castor se déplace lentement et est gauche sur le sol. Toutefois, ce n’est pas le cas dans l’eau. Là, le castor est un nageur habile et très gracieux, sous l’eau comme à la surface, et atteint une vitesse de près de 7 km/h lorsqu’il est en état d’alerte.
Le corps du castor est adapté de nombreuses façons à son habitat aquatique. Ses petits yeux ronds lui permettent de voir aussi bien sous l’eau qu’en dehors de l’eau grâce à une membrane transparente spéciale qui recouvre ses yeux pour les protéger lorsqu’il plonge. Ses petites narines, comme ses oreilles, se ferment pour nager sous l’eau.
La queue du castor sert à accomplir d’importantes tâches, tant dans l’eau que sur la terre ferme. La queue d’un castor de grande taille mesure jusqu’à 30 cm de longueur et peut atteindre 18 cm de largeur et 4 cm d’épaisseur. Elle est recouverte d’écailles coriaces et de rares poils rugueux. Bien qu’elle soit épaisse, la queue est flexible et musclée. Dans l’eau, elle sert de gouvernail à quatre sens. Sur la terre ferme, le castor s’en sert comme appui lorsqu’il s’assoit ou se dresse sur ses pattes postérieures. Elle lui sert aussi à garder l’équilibre et à le supporter lorsqu’il marche sur ses pattes postérieures en transportant dans celles de devant des matériaux de construction, comme de la boue, des pierres ou des branches.
Ses pieds postérieurs, qui ont cinq longs orteils griffus, sont très larges et entièrement palmés pour la nage. Dans l’eau, le castor tient ses pattes antérieures près de son corps, n’utilisant que ses pattes postérieures pour avancer, et s’aide à l’occasion de sa queue. Ses pattes antérieures sont courtes et non palmées, de longues griffes acérées, propres à creuser, terminent ses doigts. Ces pattes délicates sont très agiles, presque autant que des mains, et permettent à l’espèce de saisir et de transporter des branches, des pierres et de la boue ainsi que de se livrer à divers travaux de construction complexes.